Dans le droit fil de l’article du mois de mai de Sherrie Quinn Mozilla veut une réforme européenne de la vie privée en ligne bien faite, publié par Raegan MacDonald, employée Mozilla en poste à Bruxelles, cette dernière publie un article de présentation de la position de Mozilla sur la proposition de la Commission européenne de règlement vie privée et communications électroniques. Mozilla est directement concerné par ce projet qui implique les éditeurs de navigateur dans le processus de recueil du consentement aux cookies (voir l’extrait de la proposition en annexe ci-dessous). La communauté a traduit cet article pour vous.
S’impliquer sur la vie privée et les communications électroniques au Parlement européen
La semaine dernière, j’ai participé à une table ronde technique du Parlement européen à propos du projet de règlement vie privée et communications électroniques (e-Privacy) actuellement à l’étude. Plus précisément, j’ai rejoint la discussion pour parler des « cookies ». La table ronde était animée par le rapporteur principal sur ce dossier, les députés Marju Lauristin (Socialistes et Démocrates, Estonie), rapporteur principal sur ce texte, et Michal Boni (Parti populaire européen, Pologne). Son but était de rassembler les diverses parties prenantes pour que le Parlement dispose des informations sur ce qui pourrait être un changement essentiel de la façon dont l’Europe réglemente la protection de la vie privée et la sécurité des communications en ligne, en liaison, bien qu’avec des objectifs et un objet différents, avec le règlement général de protection des données (RGPD) récemment adopté.
Ci-dessous se trouve un bref aperçu de mon intervention qui décrit les changements que nous avons proposés pour quelques-uns des aspects principaux du règlement, y compris la façon dont il aborde les « cookies » et, plus généralement, la façon d’obtenir le plus de gains pour la vie privée et la sécurité des communications, avec le minimum de complexités inutiles ou problématiques pour le design et l’ingénierie technologiques. J’ai couvert les trois points suivants :
- Nous soutenons les incitations pour les entreprises qui offriraient des options protectrices de la vie privée des utilisateurs.
- Le règlement vie privée et communications électroniques doit être à l’épreuve du temps en assurant la neutralité technologique.
- Les navigateurs ne sont ni des gardes-barrières ni des bloqueurs de publicités : nous sommes des agents de l’utilisateur.