Panneau de circulation pour une interception menant à « Fake News »

Bonjour,

Vous rappelez-vous la dernière fois où vous avez vu sur un réseau social une publication politique qui vous a fait enrager ? Peut-être était-elle si scandaleusement fausse que vous avez ressenti un mélange de confusion et de frustration à l’égard de la personne l’ayant partagée. Ou peut-être l’avez-vous « aimée » et partagée avec vos amis, avant d’en avoir honte lorsque quelqu’un vous a signalé que vous aviez été trompé·e par un contenu racoleur.

Nous ne vous posons pas la question par hasard : en début d’année, nous avons envoyé un sondage sur la désinformation aux Mozilliens européens, et près de 84 % d’entre vous pensaient avoir vu des contenus relevant de la désinformation au cours de leur dernière semaine de navigation sur Internet (ou en avaient la certitude).

Voici certaines des constatations principales :

  • Près de 4 personnes interrogées sur 5 déclarent être très préoccupées par la désinformation en ligne.
  • À la question « qui est le mieux équipé pour résoudre le problème de la désinformation en ligne ? », les « plateformes commerciales sur Internet » (comme Google, Facebook et Twitter) sont arrivées en tête avec 40 % des votes, suivies par la société civile (24 %) et les gouvernements (17 %).
  • Plus de 88 % des personnes interrogées estiment que la collecte des données ne leur est pas avantageuse.

Vos opinions comptent beaucoup pour nous, car elles représentent la base de notre stratégie de sensibilisation pour lutter contre la désinformation.

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C’est pourquoi, à l’heure où les campagnes politiques pour les élections européennes commencent, nous inciterons les entreprises du secteur de la technologie à faire preuve de beaucoup plus de transparence au sujet de la publicité ciblée présente sur leurs plateformes, ainsi que de la collecte massive de données qui rend ce ciblage possible.

En demandant plus de transparence au sujet de la publicité électorale présente sur les réseaux sociaux, nous ébranlerons l’un des principaux piliers de la désinformation en ligne et mettrons en lumière les milieux obscurs qui permettent le développement de ces activités. Nous espérons qu’ensemble, nous pouvons lutter pour préserver l’intégrité de nos élections, en Europe et dans le monde entier.

Merci à vous,
Jon et tous les membres de l’équipe Mozilla


P.S. : Renée DiResta, titulaire d’une bourse Mozilla, a récemment accordé une interview au journal Le Monde sur l’état actuel de la désinformation en ligne et sur sa capacité à influencer les élections et les problématiques de santé publique.


Traduit par la communauté Mozilla francophone

Crédit illustration ajoutée sur le blog : john-i sous licence permissive Pixabay.